Depuis le temps qu’on attend qu’elles degrappent,nos abeilles sortent à peine de la torpeur hivernale que nous les visitons rapidement pour voir qui a survecu à ce severe debut d’hiver,on en profite pour administrer le traitement d’hiver de lutte contre le predateur varroa destructor:l’acide oxalique(autorisé en apiculture biologique mais pas vraiement la joie à avaler pour nos abeilles) . J’avais depuis quelques temps observé des chutes naturelles de varroas sur le fond des ruches (3 a 10 par semaine)ca m’inquietait et je surveillais depuis plusieurs jours le thermometre pour intervenir dès l’embellie.N’ayant pas fini la tournée des ruchers je ne peux annoncer de pourcentage précis de mortalité des ruches mais ca semble bien plus elevé que ces dernieres années où les pertes s’etablissaient à plus ou moins 10% maxi 15% ce qui est facile à gérer.Si les pertes montent a 40%ou 50% il faudra surement penser que varroa nous a fait un coup de trafalgar cet automne,que de sueur en perspective! Continuons de selectionner les plus vigoureuses(energie vitale)ainsi que les plus resistantes à toutes les maladies. Pour les multiplier ca ne va pas etre de tout repos,il y a quand meme des pertes qui s’expliquent par la meteo calamiteuse de 2008,pour le reste c’est une baisse de qualité de l’environnement(air)et/ou baisse de l’imunité naturelle de l’abeille ?on est nombreux à chercher,nous allons creer un petit groupe pour essayer de selectionner une abeille resistante au varroa,banque de souches et station de fecondation au programme.l’apiculture de ceuillette c’est fini depuis belle lurette et les abeilles ne vivent que parce que nous nous en occupons et que les hommes aiment le miel.
Bonjour
Bravo pour votre blog.
Dans votre article du 3 nov. 2009, je lis: « Le problème avec l’oxalique c’est qu’il est difficilement supportable par les petites populations ».
Je n’ai pas le même point de vue que vous. En janvier 2010, j’ai traité avec de l’acide oxalique en dégouttement plusieurs dizaines de colonies dadant dont les populations étaient minuscules au point que j’ai pensé qu’elles ne survivraient pas. Résultat: pas de mortalité anormale et reprise de la ponte au printemps. Précision: je travaille avec des abeilles « sans race précise ». Juste une sélection des colonies les plus robustes.
ok votre observation est interressante,j’ai aussi eu de bons resultats sur des petites colonies ,les années se suivent et les observations sont differentes,je suis pas categorique sur ce point,il nous faut continuer à observer,en tout cas il ne faut pas surdoser les petites grappes ,à suivre,et merci de partager ….